Qu’est vraiment un vaporisateur à cannabis et comment fonctionnent ces petites merveilles de technologie ? Voici les points essentiels à savoir (et un peu d’histoire aussi).

Lorsque le cannabis est chauffé à des températures entre 150 et 230°C, les cannabinoïdes comme le THC psychoactif et une myriade d’autres prennent leur envol, se volatilisent en de minuscules gouttelettes suspendues dans l’air qui forment une fumée ou « vapeur ».

Les vaporisateurs stylo accomplissent ce petit miracle en utilisant un four chauffé par une batterie. Au départ, de l’huile de cannabis était utilisée et mélangée à des substances comme le propylène glycol pour diminuer la viscosité.

Le premier vaporisateur stylo moderne, fabriqué par un inventeur et pharmacien chinois, Hon Lik, dont les brevets sont maintenus détenus par Imperial Tobacco, vaporisait en fait un liquide en état gazeux grâce à des vibrations ultrasoniques à haute-fréquence. Si ça vous semble difficile à concevoir, ça l’est totalement, ce qui est une des raisons pour laquelle les autres vaporisateurs stylos utilisent une simple chambre de chauffe pour approcher cette idée brevetée de vaporisation.

Les composants d’un vaporisateur de cannabis

Schéma d'un vaporisateur

Schéma d’un vaporisateur

1. Le four

Four, bol, chambre de chauffe, foyer, etc… les noms sont nombreux pour désigner la partie qui  hébergera vos herbes séchées. Pour les huiles, on parle plutôt de cartouches.

Les fours sont généralement faits en céramique, acier inoxydable ou en verre.

2. L’atomiseur

La partie qui chauffe le vaporisateur stylo est appelé atomiseur. Généralement composé d’une résistance qui chauffera le bol, les vaporisateurs modernes utilisent différentes technologies de chauffe pour amener le vaporisateur à la bonne température. On retrouve aujourd’hui ces résistances dans les vaporisateurs à dab.

3. La technologie

Les vaporisateurs portables d’entrée de gamme ne disposent pas forcément de nombreuses fonctionnalités, tout au plus, choisir parmi 3 ou 4 températures pré-sélectionnées. Cela ne remet pas en cause leur utilité et leur efficacité.

Les vaporisateurs plus récents ou haut de gamme ont eux dorénavant de nombreux circuits imprimés, voire des micro-processeurs, pour gérer le retour haptique (une vibration lorsque la température est prête par exemple), la connexion avec l’application smartphone qui permet de faire les réglages, la détection de l’orientation du vaporisateur pour se remettre à chauffer lorsqu’on l’approche des lèvres, etc…

L'intérieur du Pax 2

L’intérieur du Pax 2

4. La batterie

Les vaporisateurs doivent fournir assez d’énergie pour faire chauffer leur résistance et amener le four à plus de 200°C en quelques secondes. Comme vos smartphones ou autres appareils gourmands en énergie, les vaporisateurs utilisent des batteries ion-lithium rechargeables.

Lorsque tous ces composants fonctionnent ensemble, et avec l’aide de quelques herbes séchées, votre vaporisateur fournit alors une vapeur riche en principes actifs. Nous préciserons juste que nous décrivons ici le fonctionnement « de base » d’un vaporisateur. En fonction de la technologie de chauffe utilisée (conduction ou convection) ou de la technologie développée par le constructeur, quelques détails peuvent changer. Mais avec toujours le même principe 🙂

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